Les animaux que je mange sont élevés pour ça.
On est en présence d'un raisonnement circulaire. Certes, des animaux sont élevés pour la consommation humaine : c'est un fait. Cela ne constitue en rien une justification éthique. Les animaux enfermés dans les élevages concentrationnaires, mutilés, exploités, manipulés et tués dans des conditions déplorables n'en sont pas moins des êtres sensibles et conscients, ni plus ni moins qu'un chien, un chat ou un animal sauvage. Un tel système est une circonstance aggravante plutôt qu'atténuante (les esclaves que j'exploite sont élevés pour ça...).